Hard rock, BBQ et gays

18 août 2011

Vendredi soir, Sylvain et Axelle organisaient une soirée Hard Rock chez eux. A cette occasion, j'ai pu constater pleinement la mauvaise influence que ce petit bout de femme et Montréal peuvent avoir sur lui, et ce jusqu'au bout des ongles!! (où était présent un vernis noir)

Je plaisante Axelle! Continue, ça lui fait du bien! Enfin euh bon, on aimerait le retrouver dans son état "normal" un jour quand même...

Samedi soir, c'était l'anniversaire de Jessica ma collègue de travail. Elle nous a invités chez elle pour un barbecue. J'ai testé pour vous l'épi de maïs : épi de maïs cuit dans l'eau sur lequel on ajoute une bonne dose de beurre et du sel. Et c'est bien bon!

Marie-Eve et Corine (collègues)

Arrivée du maïs sur le marché Jean Talon à Montréal, tout frais ramassé!

Avec Karine et Cédric, on a noté une petite différence culturelle marrante entre nous z'aut' et les québécois, c'est que, pour les soirées, c'est souvent + du "chacun pour soi" au niveau des choses que les convives amènent. Là par exemple, Jess nous avait dit qu'elle achetait du blé d'inde (=maïs) pour tout le monde et qu'on amenait ce qu'on voulait pour le barbec'. Quand on dit ça à des français, on s'attend à ce que chacun amène un truc dans lequel tout le monde pourrait piocher (une salade, des brochettes, des saucisses, etc.). Mais avec les québécois ça se passe pas comme ça, chacun amène vraiment sa viande pour la faire cuire sur le barbec', c'est assez pareil pour les boissons. C'est assez surprenant pour les petits français. Si les gens faisaient ça à une soirée en France, je pense que ça créerait une ambiance assez froide. Mais ici pas pantoute (=pas du tout), c'est normal! Morale de l'histoire : le Québec est un pays de gentils bisounours dont le coeur est plus ouvert que le frigo! ;-)

Dimanche, c'était la "Fierté Montréal Pride", la gay pride montréalaise. Un défilé d'assoc' gays, lesbiennes, trans, etc. Même principe qu'ailleurs mais beaucoup moins extravagante que peut l'être celle de Bruxelles ou celle de Paris et beaucoup beaucoup plus sage. Ici, le défilé passait et les gens restaient sur place. A Paris ou Bruxelles, le défilé passe et les gens se baladent d'un char à l'autre, là où la musique les porte. L'arrivée avait lieu dans un parc et il y avait encore des festivités peut-être que là-bas l'ambiance était plus olé-olé.