Il y a deux semaines, direction le nord pour nous rendre dans le parc des Monts Valins au bord du Saguenay.

En chemin, halte à Sherbrooke chez Aurélie et David nos futurs mariés, puis dans le parc de le Jacques-Cartier pour une balade en skis de fond.

Fat bikes, pour rouler dans la neige 

Première journée dans les Monts Valin sous un ciel magnifique qui fait du bien au milieu de cet hiver gris. Arrivées à un beau point de vue en passant dans une forêt aux arbres gélés ou recouverts de neige.

le rêve de tout enfant qui jette une boule de neige dans une pente

le rêve de toute personne sadique : secouer l'arbre!

blanches comme de c... mais on aura pris des couleurs au cours du week-end!

le printemps bientôt libéréééé délivréééé

Pendant le week-end, on logeait dans un airBnB à Chicoutimi. Petit aperçu des rues.

yé où ma maison? 

Deuxième jour, sur les bords du Saguenay tout gelé. 

une bière pour la première qui reconnaitra cet endroit où on est allées en été!

Le truc à faire dans les Monts Valin et qui était dans ma "winter to do list", c'est la vallée des fantômes, un endroit où il y a tellement de neige que les sapins en sont recouverts au point de n'être que des silhouètes blanches. Problème : on ne peut y accéder qu'en 30 min de navette (ou en 30km de marche) et la navette était complète pour tout le week-end. On a quand même persisté jusqu'au dernier jour à appeler au petit matin au cas où il y aurait des désistements, et il y en avait! Donc, on a pu prendre les navettes à chenilles direction la vallée des fantômes!

Quand on est arrivées en haut, on a constaté que c'est plus une "vallée des glaçons" qu'une vallée des fantômes mais c'était quand même bien beau.

Descendre en hors piste en longeant le gros sentier est un bon moyen de sortir du chemin large avec que des grands sapins pour passer dans une forêt plus sauvage où on a pu croiser de vrais fantômes. 

bouh!

Le désavantage du hors piste c'est qu'avec des cartes du parc pas à jour (ce qui est vraiment très rare dans les parcs québec), ça peut être fâcheux quand tu te retrouves sur un chemin balisé mais qui n'est pas sur la carte en te disant que c'est le chemin balisé que tu as croisé à l'aller et qui n'était pas sur la carte, alors qu'en fait non c'est pas du tout le même chemin... Grand moment de solitude quand, arrivées au point de vue au bout du chemin, en haut d'une falaise à 15h30 avec vue sur le point de rencontre de la navette en contrebas à 3km de marche (navette partant à 16h, seul moyen de retourner à notre voiture). Moment de solitude se transformant en moment de stress intense quand Lolo, l'experte grenobloise de la montagne, me regarde dans les yeux et me demande à moi, ex-fille de région parisienne, "on fait quoi...?". Durant les 3 km de course qui ont suivi, on a expérimenté ce qu'est l'instinct de survie, et on a réussi à attraper la navette. Ne t'inquiète pas maman ça n'arrivera plus.

Mardi et mercredi dernier, nous avons eu droit à "la tempête la plus importante de l'hiver à Montréal" selon la presse. Et oui, c'est encore l'hiver à Montréal, et pas qu'un peu! Ce qui est génial avec les vraies grosses tempêtes c'est que les écoles sont fermées!! Alors j'ai eu le temps de me balader en chantant lalala et de faire un reportage photos rien que pour vous.

Info importante : le mardi matin, il n'y avait plus de neige à Montréal, quasiment tout avait fondu, on commençait à espérer la fin de l'hiver, mais il ne faut jamais au grand jamais espérer ça au Québec, la réalité météorologique est trop douloureuse... Il a commencé à neiger le mardi en début d'après-midi et les photos suivantes sont prises le mercredi dans l'après-midi, c'est donc la neige qui est tombée en 24h que vous voyez ici!

Dans notre rue côté trottoir

La rue côté route. On ne se rend pas bien compte sur les photos de la largeur et la hauteur du banc de neige entre la voiture et la route. Pour vous donner un ordre d'idée, c'est suffisament haut et large pour que quand tu vois quelqu'un qui commence à déneiger sa voiture tu aies vraiment de la peine jusqu'au plus profond de ton coeur pour cette personne qui va mettre une heure (et pas une heure marseillaise, une vraie heure) à tout déblayer pour partir au travail. 

Côté jardin

Réalisé sans trucages, 46 cm en début d'après-midi mercredi et il a dû reneiger quelques cm dans l'après-midi.

Si tu n'as pas de copains pour partager ta journée tempête, l'avantage c'est que tu peux t'en créer.

Une tempête à Montréal, c'est un peu comme une inondation à Béhuard, c'est vraiment le bordel mais il y a un côté "tout le monde dans la même galère" qui donne ce je ne sais quoi de solidarité joyeuse. Ce qui fait qu'un gars qui sort d'on ne sait où avec sa pelle va t'aider à dégager ta voiture!

Voilà à quoi ressemble une vraie de vraie tempête de neige montréalaise! Le jeudi, il ne neigeait plus et les routes étaient déjà bien praticables grâce à la valse des déneigeuses. Donc écoles réouvertes, snif. C'est resté assez chaotique au niveau du stationnement dans les rues le temps que les camions de déneigement viennent pour emporter la neige.

Mais tout ça ce n'est rien à côté des masses de neige qu'il tombe en région, mais ça c'est pour le prochain épisode! ;)

L'hiver à Montréal c'est beau bien que le quotidien ne soit pas toujours facile. Cette année le verglas a été particulièrement présent, et lorsqu'une pluie verglaçante laisse 2 mm de glace derrière elle sur tous les trottoirs (et sur tout ce qui bouge d'ailleurs), au début c'est vraiment drôle une ville transformée en patinoire et un manteau qui croustille, mais quand au bout de 200m de marche pour aller au boulot, tu t'étales par terre en galérant à te relever, c'est vraiment moins drôle! Ca l'est encore moins quand tu passes 30 min (sans exagérer) à gratter ces 2 mm de glace sur ta voiture. Et encore encore moins quand tu ne peux pas déplacer ta voiture car elle patine dans 5 cm de neige glacée. Mais heureusement il n'y a pas que de la glace l'hiver, il y a aussi de la neige pour varier les plaisirs! C'est également très drôle de déneiger le monticule de neige que les déneigeuses poussent sur le bord de la route. Le plus frustrant c'est qu'on ne se sert que 2 fois par semaine de la voiture, mais on doit quand même la bouger presque quotidiennement quand il y a des grosses chutes de neige pour laisser la place libre aux "opérations de déneigement" : chasse-neige et camions qui emportent la neige je ne sais zou!

20 min pour déneiger ça à 2 et encore on n'était pas au plus haut de l'hiver!

Le pire de l'hiver et du verglas reste toutefois pour moi les récrées à l'intérieur à l'école où je travaille depuis janvier (comme orthophoniste). EN effet, quand la cour est verglassée donc trop dangereuse, les enfants restent dans les couloirs pour la récrée à faire des jeux et évidemment en hurlant car c'est le rôle d'un enfant en collectivité, et ça ça donne des envies de meurtres!

Mais bien sûr, personne ne se laisse abattre par tout ça parce qu'il y a bien bien des avantages à la vie québécoise en hiver:

- les sorties ski de fond le week-end ou le soir après le boulot à quelques pas de la maison

- les chalets avec les copains, avec spa pour se réchauffer. (Lac Simon)

Les balades en raquettes sur les lacs ou rivières gelées (Saint-Côme)

- les apéros d'hiver sur la terrasse (concept qui n'a pas encore récolté un fort enjeoument malgré la promesse de bières bien fraîches!) 

Et l'hiver est loin d'être terminé! 8° annoncés pour demain mais -7° pour vendredi!

Mi-octobre, le temps était venu de profiter des couleurs de l'automne, direction les Laurentides pour ça. A cette occasion nous avons testé notre aptitude à être de bonnes québécoises avec le "test du bûcheron", suivi par "le test du feu". Lolo a encore besoin d'entrainement pour le test du feu, elle est bloquée au stade "fumée". Je ne sais pas qui a dit "il n'y a pas de fumée sans feu" mais c'était surement pas un québécois.

Après les bûches, les biches!

 une bibiche

 deux bibiches

Le "test de la poutine" et le "test du burger au porc effiloché" ont eux été tout a fait réussis! Sans oublier la bière pour la récupération musculaire!

Je profite de ma pré-retraite intercalée dans ma vie active pour visiter un peu le pays en solo pendant que certains bossent (je compatis).

Direction la Gaspésie! J'y suis déjà allée 2 fois mais je n'ai jamais eu l'occasion de faire les 2 grosses randos principales car elles sont très peu ouvertes sur l'année (juin à septembre) pour protéger la faune notamment les caribous. Je me suis donc décidée dernière minute avant que ça ne ferme fin septembre et que je sois une nouvelle fois frustrée.

Boucle du Mont-Albert : une bonne montée dans la forêt, arrivée sur un grand plateau et descente le long d'une cascade devenant rivière. So biotifoul!

Rando sur 3 jours du gîte du Mont-Albert jusqu'au Mont-Jacques-Cartier en passant par le Mont-Xalibu avec 2 nuits en refuge.

du Mont Xalibu

du Mont Xalibu

du Mont Xalibu

à chercher ci-dessus : le toit vert pale du refuge

du Mont Xalibu

il est où le refuge il est où?

du Mont Jacques-Cartier

du Mont Jacques-Cartier

Au sommet du Mont-Jacques-Cartier, la rencontre tant espérée est enfin arrivée! Des caribous!

le lac aux américains

Il me restait un peu d'énergie après 4 jours de randos alors je suis allée au Mont-Ernest Laforce où les deux fois où j'y étais allée j'avais vu des orignaux. Mais là pas de chance, choux blanc, mais une rando assez facile avec des paysages vraiment beau niveau couleurs.

(c'est pas moi qui l'ai fait...enfin je crois pas)

Voilà voilà. Cinq belles journéees dans le parc de la Gaspésie. Une bonne période pour aller dans ce parc. Pas beaucoup de monde, un temps à peu près super quoi que très très froid la nuit, le début des couleurs de l'automne...

Coup de coeur pour la rando du Mont-Xalibu qui égale désormais les Hautes-Gorges-de-la-rivière-Malbaie dans mon coeur!

Après les photos de l'ouest canadien, retour au Québec. Un beau (ou pas) week-end de septembre, nous partons pour un petit tour vers le Saguenay et les Hautes-Gorges-de-la rivière-Malbaie. Halte d'une soirée/nuit dans la ville de Québec le temps de voir le chateau de Frontenac et de mettre une grosse misère à Lolo à Carcassonne dans un bar un jeu. Le week-end ne pouvait pas mieux commencer!

Puis direction les merveilles du Saguenay.

 Reines du selfie!

Le lendemain nous partons pour Tadoussac et ses baleines. Lolo était à la base très sceptique sur l'idée de se poser au bord de l'eau à ne rien faire à part attendre que des baleines passent. Mais, après en avoir vu passer une ou deux, elle est vite tombée accro à cette non-activité!! Puis, telle une moule, elle ne voulait plus se décoller de son rocher malgré le froid et la grisaille. Il faut dire que c'était une belle journée pour l'observation des baleines, on en a vu une bonne dizaine en quelques heures.

Le lendemain, nous partons pour le parc des Hautes-Gorges-de-la-rivière-Malbaie. Pour moi, la rando de l'acropole des draveurs est toujours incontestablement élue "plus belle rando du Québec". On y a même rencontré des ours noirs, de loin heureusement!

Le lendemain, on voulait faire une autre balade dans le parc des Grands Jardins un peu plus au sud, mais il faisait trop moche, ça sera pour une prochaine fois car il parait que ça vaut le coup d'oeil aussi!

Fin du récit des vacances en juin (5 mois plus tard bravo!)

Après les parcs nationnaux, nous faisons une halte à Squamish, une ville proche de Vancouver. On y avait prévu plusieurs jours car cette ville est autoproclamée capitale du sport outdoor de Colombie-Britanique. Nous on l'a autoproclamée ville de l'échec! On a été pas mal déçues, d'une part parce qu'on sortait des payasages à couper le souffle des parcs nationaux, du coup les falaises de Squamish à côté c'était pas grand chose. Et puis surtout, à chaque fois qu'on a voulu faire quelque chose, il y a un truc qui n'allait pas. Escalade : murs pas équipés comme en France, il fallait du matériel qu'on n'avait pas et qu'on ne savait de toute façon pas assez utiliser (coinceurs). Kayak : loin de la mer, pas de transports organisés entre la location et la mer, et marée trop basse pour pouvoir rejoindre la mer par la rivière.

Heureusement, à côté du camping il y avait un centre nautique avec piscine, jacuzzi, et divers jeux : ping-pong, baby-foot et baby-hockey! On allait s'y réfugier quand on était trop anéanties par nos échecs. Je mettais la patée à Lolo au baby-hockey, et ça allait mieux!

Et enfin, Vancouver! Je crois qu'on était un peu trop au bout de notre vie niveau fatigue pour en profiter correctement, mais c'était quand même sympa. Grosse ville avec des quartiers sympas, le bord de l'eau, de beaux parcs, les montagnes pas bien loin, la nature à portée de mains.

Bilan de ces vacances dans l'ouest canadien plus que positif. Un mois était vraiment idéal pour pouvoir profiter des parcs nationaux sans courir. Juin n'était peut-être pas le moment idéal niveau météo mais à choisir entre le froid et les touristes peut-être que je repartirais à la même période si c'était à refaire. Des paysages à couper le souffle et qui ne sont pas, la plupart du temps, dénaturés par le tourisme. Une flore impressionnante à certains endroits. Une faune pas du tout timide, sauf les ours, heureusement!

Allez-y les amis!

Bon, je mets un gros coup de speed sur les vacances dans l'ouest qui datent de juin parce que c'est plus trop le temps de parler des vacances et de l'été là, c'est l'hiver au Québec! (enfin presque)

Jour 14 : Floe Lake dans le parc Kootenay

Elue rando numéro 1 de toutes celles qu'on aura faites dans l'ouest canadien. Début de la balade dans une forêt qui a brulé il y a quelques années, et où de tout petits épineux repoussent super super denses. Traversée d'une rivière d'un bleu magnifique. Puis montée avec tout au long des paysages changeants tantôt chaotiques avec des arbres brulés, tombés ou amassés en mikado géant à cause d'avalanches, tantôt splendides, et en haut, très neigeux et trèèèèès froid. Mais un lac magnifique au pied d'une barre rocheuse immense nous attendait. Je trouve que les photos ne rendent pas justice à la scène. Manque de recul pour avoir une belle vue d'ensemble et il faisait tellement froid qu'on n'a pas insisté trop longtemps pour trouver le meilleur point de vue.

 Jour 15 : ville de Banff

Journée pour refaire le plen d'énergie, de courses et d'itinéraires de randos dans la ville de Banff. La ville en soit fait beaucoup penser à Chamonix, assez chic avec beaucoup de boutiques de plein air, de souvenirs.

Rencontre avec des wapitis au camping.

Jour 16 : parc national de Banff

C'est parti pour une rando de 3 jours avec une nuit en tente et une nuit en refuge! Ce fut beau, mais pluvieux à partir du 2ème jour et pluie+froid= un moment donné tu ne profites plus, tu en as juste marre de marcher trempé. La nuit en tente a été très difficile car très froide et la nuit en refuge très difficile avec les ronflements de 3 russes imbibés de vodka... 

 tu la vois-tu la ptite tente?

 brrrrrrr, on dirait qu'elle va perdre une main...

Retour épuisées de ces 3 jours de rando. Mais le soleil étant revenu et la bière accélérant la récupération, nous allons faire une halte au Lac Louise, un des lacs les plus photographiés au monde parait-il (doit-on préciser que c'est parce qu'il est directement accessible par la route par les bus de touristes? Ca serait peut-être plus honnête effectivement!)

La couleur émeraude des lacs canadiens est due au fait que ce sont des eux de fonte de glaciers qui se déversent dedans et cette eau contient un minéral qui filtre/renvoie de façon particulière les rayons du soleil. Selon la saison, il y a plus ou moins de fonte donc plus ou moins du minéral donc la couleur des lacs varie au court de l'année (comme si ça suffisait pas qu'ils soient beaux, en plus ils sont pas toujours beaux pareil!)

Jour 19: Lac Moraine et montée vers Jasper.

(béh nous on a préféré le lac Moraine au lac Louise même si ce n'est pas un des plus photographié au monde!)

 tu le vois-tu le visage?

Nous reprenons la route vers le nord pour nous rendre vers Jasper. Cette route s'appelle la Glacier Highway, comme son nom l'indique elle est bordée d'une bonne dizaine de glaciers, de lacs et de petits canyons. On peut faire de nombreux arrêts et avoir, juste au bord de la route, de magnifiques points de vue. (un super itinéraire pour des randos à vélo Pierrot et Monique! ;-) )

 Bow Lake

 Peyto Lake

 Quelque chose Canyon

Jour 20 : Disney on Ice

Arrêt à Icefield que nous avons renommé Disney on Ice. C'est un glacier assez proche de la route et en pente assez douce ce qui le rend absolument parfait pour une accessibilité au public. Donc, sur ce glacier, il y a une sorte de plate forme aménagée pour que les touristes puissent venir, non pas à pieds madame, non non, le touriste veut en voir le plus possible en un minimum de temps! C'est donc directement en bus qu'il se rend sur le glacier! Et les bus s'enchainent dans un flux continu pour amener les touristes qui auront la joie de raconter en rentrant "j'ai maché sur un glacier!". Sur les panneaux d'interprétation qu'il y a au pied du glacier évidemment nulle part on ne voit écrit de choses comme "recul des glaciers", "réchauffement climatique", "pollution", ça ne serait pas vendeur...

Nous on a préféré se faire une balade en face avec les moufflons et observer ce triste spectacle de loin.

 Rencontre avec les chèvres de montagne juste au bord de la route en direction de Jasper.

Jour 21 : Glacier du Mont-Edith

 Lac Edith

Avec la transparence de l'eau, on ne dirait pas mais il y a un bon 2m de fond!

Jour 22 :

Direction le lac Maligne (comme la tumeur) heureusement situé juste à côté du lac Médecine (c'est pas une blague!). Pas de photos, il ne faisait pas beau.

Sur la route du départ des parcs nationaux, juste à côté de la borne de sortie, un wapiti est là pour nous dire "à bientôt dans les parcs Canada!"

Nuit dans un camping de cowboys où ils organisent des rodéos à l'occasion.

 yiiiiha!

 Suite et fin au prochain épisode!

Jours 6-7-8-9 : vers les parcs nationaux....

Nous longeons la route du Fraser Canyon pour nous diriger vers les parcs nationaux canadiens. Très beaux paysages...

Premier jour dans les parcs nationaux au parc national de Revelstokes. Malheureusement, il ne fait pas beau, les balades cools sont fermées. Pas de photos...

Jour suivant, dans le parc national des glaciers, la première vraie rando en montagne! Waouwaou! Vues sur des cascades, un glacier, une rivière, une marmotte. On finit dans une bonne épaisseur de neige mais le soleil est de retour et nous réchauffe comme il faut!

Le jour suivant, pour la deuxième fois, on veut faire une rando en particulier mais elle est fermée et rien n'indique sa fermeture avant de se retrouver devant les barrières bloquant la route...un peu frustrant. Il vaut mieux se renseigner constamment dans les offices pour savoir ce qui est ouvert ou non. Nous nous rabattons sur une balade autour du lac Emerald qui comme son nom l'indique est d'une couleur émeraude absolument bellissime (mais il y aura encore mieux plus tard!!). C'est ça qu'on veut au Canada!! ;-)

 Petit tour dans les hauteurs qui surplombent le lac Emerald.

Rencontre du jour

Nous nous dirigieons ensuite vers le parc Kootenay. A 200m de l'office de tourisme, des biches sont posées au bord de la route... on a souvent soupçonné les parcs de rémunérer les animaux pour qu'ils se positionnent à des endroits stratégiques pour le bonheur des touristes!

 Franchement, s'il est pas payé lui!

Des bouquetins traversant le camping...vendus!

Ce jour là, grosse alerte à l'ours sur la route. C'est l'après-midi, on se dit qu'on va se faire juste une toute petite balade censée durer 15 min au bord d'un petit lac. On commence à marcher et au bout de 100m on tombe sur une crotte d'ours ENORME! On n'a pas réfléchi plus d'une demi seconde, on est retournées à toute vitesse à la voiture! 

Concernant les ours, la prévention est constante dans les campings et les alertes fréquentes dans l'ouest canadien. Le truc qui te fait bien flipper quand tu te balades... Au final, quand on regarde les statistiques d'accidents, on se rend compte que les morts suite à des attaques d'ours au Canada sont absolument moins importantes que les morts par les guêpes, les araignées ou même la foudre. Les seuls ours qu'on aura vu en 1 mois seront 2 ours au bord de la route.

Le lendemain, météo plus que moyenne, alors au programme jeux et sources chaudes, un des petits plaisirs de ce parc national!

Jour 4-5 : west coast

Nous traversons l'île pour nous rendre vers Tofino sur la côte ouest de l'île. La côte est vraiment belle et c'est apparemment aussi le paradis des surfeurs.

Ce qui est absolument hallucinant sur cette côte c'est surtout la flore avec ses arbres complètement tarabiscotés et ses cèdres géants.

Une des balades était dans une "rain forest", une forêt humide tempérée, où c'était le gros bordel végétal! La plupart du temps, on ne pouvait pas voir le sol tellement il y avait de fougères, d'arbres tombés empilés, etc. La nature à son plein pouvoir! 

Mais y'a pas que la flore dans la vie, y'a la faune aussi! Un soir, à la terrasse d'un resto, on voit passer un aigle plusieurs fois. Après manger, on décide d'aller vers le port parce que ça avait l'air d'être son spot. Et ce n'est pas 1 madame, pas 2, non, c'est une vingtaine d'aigles qui est perchée dans les arbres autour du port. On comprend bien vite (car on est très malignes) qu'un bateau de pêche fraîchement rentré au port est en plein nettoyage de ses restes de poissons et que ça attire une foule de poissons venant grignoter les restes qui attire elle-même bien des convoitises! Les aigles se mettent à pêcher dans tous les sens et un phoque s'invite également à la fête. Et nous, au milieu de tout ça, on ne savait juste plus où donner de la tête et du doigt!

 et.......

 ...hop!

L'aventure sur l'île de Vancouver s'achève avec de belles images dans la tête!

On repart sur le continent pour se diriger vers les Rocheuses. En route, on décide de s'arrêter dans un autre camping du guide des campings pas chers. On roule encore et encore sur une piste forestière et on arrive dans un camping sympa mais absolument désert...sauf peut-être...celui dont tous les panneaux d'avertissement nous parlent depuis notre arrivée : L'OURS!!

Au début, on pensait que les panneaux ours c'était juste pour faire peur aux touristes (mais que nous on est malines) mais c'était jusqu'à ce que la veille, on nous dise qu'un ours était passé dans notre camping quelques jours avant, alors que c'était pourtant un camping super peuplé dans lequel on n'aurait pas pensé qu'un ours puisse aller. Donc là, toutes seules dans notre camping au milieu de la forêt, près d'une rivière et de buissons à baies, on s'est quand même dit que c'était plus que probable qu'un ours puisse débarquer. Au début, Lolo faisait la maligne (car elle est pas toujours maligne) mais au bout d'une heure, elle était complètement flippée! Elle a passé le reste de sa soirée à taper sur des casseroles pour éloigner l'ours potentiel. On a finalement dormi dans la voiture après avoir mis le stock de nourriture à l'abris dans les toilettes

 (Lolo terrorisée)

Heureusement, pas de visites nocturnes. Nous repartirons saines et sauves du camping!